Abstract: | Après l'étude clinique de 22 cas d'intervention sociale à domicile, l'auteur rend compte des réflexions théoriques que ce type d'intervention lui a suggérées. En premier lieu, il a constaté que le comportement de mauvais traitements à enfant était lié à des problématiques aussi diverses qu'un conflit conjugal, des liens affectifs pervers, ou encore une relation à caractère psychotique: Il est donc impossible de dégager à posteriori une “ligne directive unique” dans l'aide apportée à ces familles. Ensuite, il a observé que le rôle mobilisateur de ces interventions était étroitement lié au mandat d'autorité dont le travailleur social était investi et à la possibilité qu'il détenait de demander un placement de l'enfant maltraité. Il en conclut que l'efficacité de ces moyens dépendait autant de la problématique propre à chaque famille que de l'adaptation technique que le travailleur social pouvait en faire dans sa relation avec elle. |